LE DRAME POUR THIERRY PASTOR
Le chanteur va alors raconter en détail ce soir du 8 mai 1983 : « En 1983, le 8 mai 1983, une date que l’on ne peut pas oublier, j’habitais à Montparnasse à l’époque, et je dis à ma copine en me réveillant un matin ‘écoute je n’ai pas envie d’aller au spectacle aujourd’hui’ (…) pour quelle raison je n’avais pas envie d’y aller ? Je ne sais pas ». Un pressentiment qu’il aurait probablement dû écouter quand on sait à postériori la gravité de ce qui va lui arriver. Thierry Pastor va tout de même se rendre au spectacle, une décision qui changera sa vie à jamais. «Au retour du spectacle, on se prend un mec avec 2,7 grammes d’alcool. Moi je dormais à l’arrière, pas attaché. J’avais ma copine, qui était à côté du conducteur. Moi pas attaché, dormant, je me suis pris le pilier de la voiture ».

RÉVEIL À L’HÔPITAL
Il va ensuite décrire l’issue dramatique de l’accident : « Le mec en face est mort sur le coup, ma copine a eu deux trois égratignures, le chauffeur, lui, tout ce qui était bassin, genou, et autres ». Avant d’aborder son état personnel. Il va se réveiller à l’hôpital sans trop comprendre où il est, avant d’entendre le triste de bilan de son état de santé : « Le mec qui m’a ausculté il a dit ‘il faut tout refaire’ ». Il passe ensuite en détail la revue de ses blessures : « Six fractures à la face, dont le palais fendu en deux… un monstre (…) Les yeux injectés de sang, et pas des coupures hein, des fractures ! ».

UNE LEÇON DE VIE POUR THIERRY PASTOR
Malgré les circonstances, il n’éprouve pas de rancune vis-à-vis du chauffard décédé : « je n’avais pas d’animosité contre personne (…) le mec avait juste picolé ». À la surprise générale même, il perçoit l’accident comme un « mal pour un bien. Parce que quelque part ça m’a remis les idées en place. J’avais une forme d’inconscience ». Une manière de voir la vie avec philosophie qui lui a permis de rebondir et de réussir la carrière qu’il a connue par la suite : « Tout ce que je faisais, mes soirées à jouer avec des musiciens, à faire la teuf, c’était inconscient. J’étais peut-être trop jeune ».

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