Neuf ans plus tard, la Congolaise déménage aux États-Unis, et se rend aux urgences pour cause de “symptômes de douleurs et d’inconfort abdominaux, de dyspepsie chronique et de sensation de gargouillement après manger”. Des analyses ultérieures ont confirmé le diagnostic du lithopédion, et la mort du fœtus après 28 semaines de gestation. Orientée par la suite vers un service d’oncologie gynécologique en raison d’une obstruction intestinale, elle refuse toute intervention chirurgicale. “Malheureusement, elle est décédée 14 mois après sa réinstallation d’une malnutrition sévère, dans un contexte d’occlusion intestinale récurrente et de peur persistante de se faire soigner”, poursuit l’étude.

Moins de 300 cas répertoriés en France
Au-delà du strict exposé clinique, ce récit est un exemple criant des conséquences dramatiques de la méfiance médicale et d’un accès limité aux soins parmi les populations les plus à risque. Comme l’indique plus loin cette étude, les exemples de lithopédion sont extrêmement rares, concernant 0,00045 % de toutes les grossesses. En France, “moins de 300 cas ont été rapportés” depuis la découverte d’un premier cas en 1582, peut-on lire.
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