Cette dernière se manifeste principalement par une incapacité de bouger ou de parler, et provoque parfois même des hallucinations. Il est d’ailleurs commun que les personnes souffrant de cette parasomnie ressentent une forte pression et une présence hostile dans la pièce où ils se trouvent.
Ne pas confondre paralysie du sommeil et terreurs nocturnes
Bien qu’elles puissent paraître similaires, la paralysie du sommeil ne doit pas être confondue avec les terreurs nocturnes. En effet, si les personnes souffrant de terreurs nocturnes arrivent à se lever, à ouvrir les yeux, et ont tendance à crier sans s’en rendre compte, les personnes atteintes de paralysie du sommeil sont incapables de bouger ou de parler jusqu’à leur réveil complet.
Qui peut être touché par la paralysie du sommeil ?
Selon un rapport publié dans Sleep Medicine Reviews, environ 8% de la population générale vivrait une paralysie du sommeil au cours de sa vie, et les patients atteints de troubles psychiatriques sont quant à eux 31,9% à souffrir de la paralysie du sommeil au moins une fois dans leur vie.