Liz choisit les chiens. Sa décision, bien que déchirante, était ancrée dans une conviction profonde : elle ne pouvait pas abandonner sa mission. Ces créatures, qui avaient tant souffert avant de trouver refuge sous son toit, étaient devenues sa raison d’être. “Si je ne m’occupe pas d’eux, qui le fera ?”, se demandait-elle. Cette question résonnait dans son esprit alors qu’elle faisait face à l’impensable : continuer sa vie sans l’homme qu’elle pensait connaître mieux que quiconque.
Après le départ de Mike, Liz fut enveloppée d’un silence pesant, rompu uniquement par le bruit des pattes de ses chiens sur le sol et leurs respirations apaisantes. Elle n’avait ni revu ni entendu parler de lui depuis ce jour fatidique. Une part d’elle avait espéré, naïvement, qu’il reviendrait, réalisant qu’il ne pouvait pas vivre sans elle et leurs chiens. Mais à mesure que les jours se transformaient en semaines, puis en mois, cet espoir s’estompait, laissant place à une résilience forgée dans la solitude et le dévouement.