L’association en question s’appelle Scarves (écharpes) in the Port City. Elle permet aux plus pauvres, mais surtout aux sans-abris, de pouvoir prendre une écharpe pour se protéger du froid. En France, l’association Tricot Solidaire a copié cette brillante idée en demandant à ses abonnés des réseaux sociaux de lui envoyer des vêtements ou des accessoires tricotés à la main. Outre les arbres et les poteaux, les habits peuvent s’accrocher à tout type d’endroit : un grillage, un lampadaire ou encore un banc public. Le but étant de les trouver assez facilement. C’est aussi pourquoi on veut de la couleur. La démarche d’aller voir une personne pour demander de l’aide ou une association établie dans un endroit de sa ville n’est pas aussi simple qu’on croit. L’orgueil en prend un coup. Se »servir » sur un arbre (ou autre) est donc bien vu de la part des associations.
REPRODUIRE CELA CHEZ SOI
Si vous avez des écharpes, des blousons, des bonnets, des gants, des chaussettes ou quoi que ce soit qui peut aider contre le froid, vous savez maintenant comment faire. Selon votre situation et votre envie, des pièces neuves ou usagées sont les bienvenues. Si vous savez tricoter, ou si vous connaissez quelqu’un qui a ce savoir-faire et un peu de temps, cette bonne action peut rendre bien des services à des gens dans le besoin. Pour rendre ce projet encore plus sympathique, vous pouvez aussi accrocher un petit mot aux habits. »Je ne suis à personne, si vous avez froid, je suis à vous », peut-on lire sur les écharpes de Scarves in the Port City. »Si vous avez besoin de moi, ou que vous me trouvez jolie, prenez-moi ». Une belle initiative qui fait chaud au cœur, c’est le cas de le dire, et qui peut redonner le sourire.