« Je me suis battu toute ma vie pour construire une famille et en l’espace d’une seconde, j’ai tout perdu. Ma vie est partie en éclats. C’est très dur, même aujourd’hui, plus de quatre ans après », se confiait le papa de Maëlys avant l’ouverture de l’audience.

QUATRE ANS APRÈS, JOACHIM DE ARAUJO NE S’EN REMET TOUJOURS PAS
Plus de quatre ans après le meurtre de Maëlys de Araujo, son père porte toujours le fardeau du chagrin. Me Boguet, son avocat, avait souligné son impressionnante transformation physique durant l’avant-dernier jour du procès de Nordahl Lelandais, le 17 février 2022.

Sur la chaîne d’informations BFMTV, Dominique Rizet, consultant police-justice, est revenu sur sa plaidoirie dans Le Live Toussaint. Il déclarait « le père de Maëlys, qui est un homme vidé de sa substance, un homme qui a tellement maigri. »

UNE TRANSFORMATION QUI NE PASSE PAS INAPERÇUE
Puis, il a continué en disant : « Il a perdu 25 kilos et Me Boguet précisait que, ces 25 kilos qu’a perdus Joachim, c’est le poids que pesait sa fille Maëlys. » Cette déchirante coïncidence n’est pas passée inaperçue face aux jurés.

Jacques Dallest, l’avocat général, a donné son réquisitoire : « Vous avez détruit une vie en avril 2017, une vie en août 2017, vous avez agressé sexuellement vos deux petites cousines, vous êtes un destructeur de bonheur, un massacreur, un ravageur d’innocents », énonçait-il à Nordahl Lelandais.

DE DOULOUREUX SOUVENIRS
Durant le procès, à la barre, ce sont trois experts dont un médecin légiste qui avaient évoqué le corps de la petite fille. « Quand nous avons récupéré le corps, il n’y avait plus d’éléments biologiques », avait expliqué l’un d’entre eux.

Ensuite, une reconstruction scanner 3D du crâne de Maëlys a été visionnée. « Ce que l’on peut voir sur la photo du crâne de face, vous avez une fracture des os du nez, un morceau d’os manquant. (…) une fracture parasympysaire droite et au niveau de la mandibule gauche une autre facture »

PEINE MAXIMALE CONTRE NORDAHL LELANDAIS
Nordahl Lelandais a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie de 22 ans de sûreté, une peine qui avait été requise par le parquet. L’ancien maître-chien militaire n’a pas fait appel. Le 7 janvier 2022, le père de la fillette avait confié au Parisien qu’il serait présent « pour honorer la mémoire de Maëlys ». « Je veux être digne de ma fille », a-t-il conclu.

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