Les conséquences sont lourdes. “Un jour, on décide de m’opérer sinon mon bras ne grandira plus. Il vaut mieux un bras moche avec une cicatrice qu’un petit bras qui aurait fini sa croissance trop tôt”, se remémore-t-elle. Il faut ensuite grandir avec cette immense cicatrice que les vêtements d’été obligent à raconter. Après avoir cherché longtemps à l’effacer, celle qui est passée par la comédie finit par l’apprivoiser, au point de vouloir la sublimer, avec un tatouage. Ce sera un cerisier en fleur. Le tatoueur laisse simplement 3 cm de cicatrice non recouvert, pour le souvenir. Julia Vignali se souvient être rentrée à la maison “exténuée par la douleur” et pleine de doutes “Je pleure ensuite car je ne parviens pas à m’habituer à ce nouveau bras” confie-t-elle. Ce sont les mots de son fils, Luigi, 5 ans à l’époque qui vont tout éclairer d’une nouvelle lumière. ” ‘C’est bien plus joli qu’avant, tu as bien fait maman.’ Grâce à lui, tout s’envole, la douleur et les regrets. J’ai recouvré trente-cinq ans de ma vie, je ne les ai pas effacés”, conclut-elle. Le cerisier symbole de renouveau a tenu ses promesses.

© © Cyril Pecquenard / KCS PRESSE

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