Rouslann (The Voice 2024, équipe Mika) se confie sur son adoption : “J’ai l’espoir de retrouver mes parents biologiques”
Avez-vous eu l’opportunité de rencontrer votre famille biologique en Ukraine ?
Je ne suis jamais retourné en Ukraine. Je n’ai pas pu retrouver ma famille parce que les documents en Ukraine, quand on adopte un enfant, ils sont brûlés ou on les jette. Donc, on ne peut pas retrouver la trace des parents biologiques. C’est très très difficile… J’ai essayé de me renseigner, mais c’est très compliqué. Je ne l’ai pas dit, mais Rouslann, ce nom, cela peut paraître très enfantin, mais je le refais vivre dans l’espoir un jour de retrouver mes parents biologiques.

La situation actuelle dans le pays doit beaucoup vous préoccuper.
C’est beaucoup de stress… C’est très dur. Ma parolière a récemment écrit une chanson à ce sujet, mais je ne sais pas si je vais l’incorporer dans mon projet qui parle d’une histoire d’amour. Ce n’est pas du tout politique, c’est une chanson qui donne espoir. Elle peut parler de la guerre en Ukraine et de toutes les guerres d’ailleurs. Je pense que si ça marche pour moi, je la sortirais.

Vous semblez être une personne très calme et posée, vous semblez cacher une grande sensibilité.
Je suis quelqu’un de calme, mais comme on dit, les gens calmes sont très volcaniques… Ma vision de la vie est en noir et blanc, c’est encore une fois très enfantin, soit le mal, soit le bien. Mais c’est ce qui me permet de mettre autant d’intensité dans ce que je fais et dans ma manière de vivre les choses et de les ressentir.

Ça fait partie de moi, je ne le fais pas exprès… Je suis calme, mais j’ai beaucoup de souffrance et je ressens parfois les émotions de manière décuplée. Tout est décuplé. Je suis hypersensible comme je pense beaucoup d’autres artistes.

Les coachs ont mis quelque temps avant de se retourner sur votre interprétation du titre Je suis venu te dire que je m’en vais de Serge Gainsbourg, est-ce que cela vous a inquiété ?
Oui, un peu ! Je me suis dit que ça ne plaisait pas, c’est la première phrase qui m’est passée par la tête. Ça m’a un peu angoissé… Mais j’ai essayé de rester concentré dans mon interprétation et de transmettre ce que je voulais.

À la dernière seconde, Mika se retourne, c’était ce que vous vouliez…
C’était ce que je voulais, oui ! Parce que Mika se rapproche de qui je suis, je pense au niveau de la sensibilité. Et si je suis allé dans son équipe, c’est parce que je sentais qu’il y avait quelque chose de commun.

© Philippe Leroux / Bureau233 / TF1 / ITV

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