Qu’avez-vous pensé de votre passage lors des auditions à l’aveugle ?
Je n’ai presque aucun souvenir. Je me rappelle juste que j’ai failli avoir un fou-rire avant de chanter car j’ai entendu Bigflo, Oli et Vianney se faire une blague entre eux. Leurs rires étaient communicatifs et je suis très bon public. Heureusement, j’ai pu me reprendre sinon ça aurait été catastrophique ! Je me souviens être restée accrochée à mon micro à cause de la peur. Je regardais droit devant moi comme la production me l’avait conseillé. Au final, je suis fière de moi car je n’ai pas craqué. Je n’ai surtout pas oublié les paroles, ma grande hantise quand je stresse autant.
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Les coachs ont salué votre voix chaude et grave. Pourtant, elle n’a pas toujours été comme ça. Que vous est-il arrivé ?
J’ai eu le Covid il y a quelque temps et j’ai décidé de ne pas aller chez le médecin. J’ai laissé traîné pendant un an et ça s’est transformé en infection sur mes cordes vocales. Résultat, j’ai perdu mes aiguës, ce qui était problématique car j’avais une base lyrique. C’était horrible car j’avais peur de ne plus jamais pouvoir chanter comme avant. Heureusement, aujourd’hui je suis soignée et je retrouve petit à petit mes capacités. Finalement, cette maladie aura été bénéfique pour moi en tant que chanteuse. En chantant dans les graves, je peux davantage aller dans l’émotion et me détacher de la technique.
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Zazie a comparé votre voix à celle de Maurane. Vous a-t-on déjà fait ce compliment ?
Non, d’habitude on me compare à Adele ou Amy Winehouse car je ne chante pas souvent en Français. Mais Maurane est une artiste que j’admire et une femme qui je trouvais extraordinaire. C’est un honneur d’être associée à l’une des plus grandes voix francophones.
