En plus d’être tombé sur un médecin aux méthodes salvatrices, le compositeur trouve refuge dans une amitié surprenante née dans l’adversité. “On a beaucoup parlé avec Florent [Pagny, ndlr]. Ça nous est arrivé pile en même temps. Ce n’était pas du tout le même cancer, mais on avait six séances de chimio chacun, espacées du même intervalle. On a vraiment eu tout notre traitement en parallèle”, explique-t-il. Une coïncidence qui rapproche considérablement les deux artistes au fil des mois. “On s’échangeait des petits messages, on s’appelait. Mine de rien, cette complicité m’a fait beaucoup de bien, et j’imagine qu’à lui aussi”, avoue-t-il. Ensemble, ils parlent de la maladie, des traitements, mais aussi de leurs ressenti. Outre la détresse, il partagent également des moments d’hilarité et de joie, surtout lorsqu’Eric Serra entre en rémission et que Florent Pagny lui emboîte le pas. “Florent est particulièrement positif. Il a la pêche”, révèle le musicien. Un tempérament qui les aide à relativiser et à surmonter, à deux, cette période difficile.

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