Cure thermale
On doit se prendre en charge, le médecin n’a pas le temps. Je suis allée chercher quoi faire sur Internet… Trois mois après, j’étais en cure thermale, à Dax, réputée pour ça. C’est la meilleure chose que j’ai pu faire, car en plus des soins du matin, j’ai gagné un temps fou sur ma maladie et la compréhension de ce qui m’arrivait, grâce aux groupes de parole de la sophrologue l’après-midi.

Carpe diem
J’ai vu ceux qui s’enfonçaient d’une année sur l’autre, et ceux qui allaient de mieux en mieux. J’ai choisi mon camp, le deuxième, j’ai profité de leur expérience. J’ai aussi pris conscience que la priorité c’était d’abord soi, qu’il fallait s’écouter, ne plus trop anticiper, vivre l’instant présent, lâcher prise. C’est compliqué. Pour soi, et pour ses proches. Ça change les priorités. Ça change aussi le caractère.

Trouver sa solution
Je suis suivie dans un centre antidouleur et j’ai un traitement par antidépresseurs depuis 2015. Mon souhait est de l’arrêter, au moins de le diminuer, car je n’aime pas l’idée d’avaler des médicaments à vie, mais c’est compliqué. J’ai essayé en parallèle beaucoup de choses : tens, acupuncture, tapis fakir, balnéo, kiné, coussin de massage, yoga, marche nordique, magnétothérapie… Certaines marchent, d’autres pas.

Sa « petite victoire »
Depuis deux ans et demi, je me forme à la sophrologie. Avec l’idée de partager ce savoir et d’aider les autres. Cette maladie, c’est presque devenu une chance même si elle me fait souffrir ! C’est une renaissance, une nouvelle vie. Je me construis une vie différente, je m’autorise à dire non, à vivre mes envies.

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