UNE MISE EN SITUATION QUELQUES JOURS PLUS TÔT
Jeudi 28 mars, soit à peine deux jours avant la triste découverte, une mise en situation avait été organisée au Haut-Vernet. Au cours de cette journée, pas moins de 17 personnes, parmi lesquelles des membres de la famille, des voisins et des témoins, ont été convoqués par la justice dans le but de revivre la journée du 8 juillet 2023. Date à laquelle Emile a disparu. Le but de cette mise en situation était non seulement de comprendre les circonstances de la disparition de l’enfant, mais aussi d’éventuellement trouver de nouveaux indices.

« Le but, c’est de retracer, de manière chronologique, la soirée du 8 juillet dernier, et de pouvoir confirmer ou infirmer les éléments qui ont été recueillis par les enquêteurs depuis neuf mois« , avait expliqué le colonel Pierre Coursières. Deux après, c’est au cours d’une simple marche qu’une randonneuse a découvert les ossements du petit garçon. Alors s’agit-il réellement d’un simple hasard ? Ou le coupable a-t-il paniqué sous la pression des enquêteurs ?

DES FRACTURES DERRIÈRE LE CRÂNE
L’autopsie des ossements retrouvés a révélé des fractures au niveau du crâne, ce qui pourrait supposer un choc violent. Mais ces fractures sont-elles la conséquence d’une chute de l’enfant ? Ou un tiers a-t-il fait preuve de violence à l’encontre du petit garçon ? Difficile de répondre à cette question, notamment en raison de l’absence de certaines parties du squelette et de l’état des ossements retrouvés.

Depuis la découverte des ossements, les enquêtes sont sur place et le hameau du Vernet est totalement bouclé. « C’est une étape importante. C’est loin d’être terminé, au contraire. Les 48 heures prochaines seront déterminantes » a précisé une source proche de l’enquête à BFM DICI, faisant allusion aux nouveaux moyens de recherche qui vont être déployés par la gendarmerie.

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