Trois semaines après la disparition d’Emile, un terrible drame ressurgit. Un corps sans vie a été retrouvé près de la maison des grands-parents du garçon disparu.
Le mystère est toujours entier dans l’affaire de la disparition d’Émile, le jeune garçon de 2 ans et demi qui a disparu le 8 juillet dernier dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Sans la moindre trace, ni le moindre indice, les gendarmes poursuivent leur enquête.
De nombreuses théories ont été avancées au sujet de la disparition d’Émile, mais les enquêteurs ne semblent pas privilégier une piste plutôt qu’une autre. Pourtant, l’espoir est né du témoignage d’un couple. Ces retraités ont raconté penser avoir retrouvé Émile au fond de leur jardin. Malheureusement, il ne s’agissait pas du petit garçon disparu.
Dans cette affaire plus que mystérieuse et bouleversante, la famille du petit Émile est également au cœur des interrogations. En effet, c’est chez ses grands-parents que le garçon de 2 ans et demi a disparu. Depuis, les langues se délient dans le village et la vie des proches de l’enfant se révèle petit à petit.
DISPARITION D’EMILE : LA MAISON FAMILIALE VISÉE PAR UN INCENDIE CRIMINEL
Il y a quatre ans, la famille du petit Émile a déjà vécu un drame, rapporte Le Parisien. En effet, en 2019, dans la nuit du 22 au 23 mars, leur maison a pris feu. À l’époque, les grands-parents maternels d’Émile avaient acheté une résidence secondaire dans le hameau du Boullard à Beaujeu, à une dizaine de kilomètres du Haut-Vernet.
Leur maison a été complètement ravagée par les flammes, mais ce n’est pas la seule. Ce soir-là, pas moins de quatre maisons ont subi le même sort. Selon les pompiers, il ne s’agissait pas d’un accident, mais bien d’un incendie criminel. En effet, sur place, ils avaient retrouvé du matériel nécessaire pour un départ de feu.
UN CORPS SANS VIE RETROUVÉ PRÈS DE LA MAISON DES GRANDS-PARENTS D’ÉMILE
Une tragédie à laquelle s’est ajouté un second drame. Au moment des faits, D’Ici Radio, un média local implanté dans les Alpes du Sud, avait expliqué que dans le hameau de Boullard, “le climat (était) particulièrement pesant”, avec des tensions et des rivalités entre les 150 habitants du village. Nos confrères avaient également ajouté qu’en 2018, le “corps sans vie d’un homme qui vivait justement dans l’une des maisons détruites”, avait été retrouvé par les gendarmes.
