“Il faut analyser si leur emploi du temps est cohérent, leurs antécédents”
Si les recherches sur le terrain se poursuivent, les gendarmes se concentrent aussi sur des investigations plus techniques, comme l’analyse de la téléphonie, qui va être très longue. En effet, le jour de la disparition d’Émile, 1.600 lignes ont borné dans le village. “Pour chacune d’elles, on va vérifier à qui appartient la ligne, quand elle a borné, quel a été son trajet. Les personnes sont ensuite convoquées, il faut analyser si leur emploi du temps est cohérent, leurs antécédents”, analyse François Daoust.
À cela, il faut ajouter la recherche de traces suspectes, comme ce fut le cas en septembre 2023. En effet, une dalle en béton avait été brisée par les enquêteurs, après qu’un radar a mis en avant une tâche étrange. Mais les résultats n’ont pas été concluants. “Malheureusement, nous sommes sortis de la phase d’urgence. On recherche plutôt un corps.
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