FAROUK PIONNIER DES CHEVEUX
Farouk n’a alors jamais coupé ses cheveux et a enchainé les contrats et les défilés, de Florence à New-York. Son agence a expliqué que si Farouk était l’un des premiers à percer, aujourd’hui ce look est très demandé et “c’est vraiment cool que les marques de mode le recherchent”.

PETIT MODÈLE
Le jeune mannequin est suivi depuis longtemps sur les réseaux sociaux mais son histoire et la discrimination dont il a été victime l’ont rendu encore plus populaire. Farouk James compte aujourd’hui plus de 250K followers sur Instagram.

LES TUTOS COIFFURE AFRO
Farouk a également une chaine YouTube où sa maman donne des conseils pour aider les parents de petits garçons à la chevelure longue et bouclée. “Tous les garçons devraient se sentir le droit d’avoir les cheveux longs s’ils le souhaitent” insiste-t-elle.

UNE JUSTE CAUSE
Et comme pour signifier qu’il ne s’agit pas d’une simple histoire de cheveux mais qu’il s’agit bien d’une question de genre, de sexisme, et d’appartenance culturelle, voici la bio que Farouk et sa maman ont rédigée sur le compte Instagram : “Un voyage documenté organique et coloré à travers l’enfance, l’alimentation, les cheveux et l’égalité. LES CHEVEUX N’ONT PAS DE GENRE.”

LA GUERRE DES CHEVEUX
Le problème qu’ont rencontré Farouk et sa maman n’est pas un cas isolé. Un autre garçon avec des dreadlocks avait été exclu de la Fulham Boys School de Londres en raison de sa coiffure. La mère a porté l’affaire devant les tribunaux, mais l’école a finalement modifié son règlement pour intégrer des interdictions spécifiques contre les dreadlocks et les tresses.

UN PROBLÈME MONDIAL
Bonnie Miller cite également le cas de Deandre Arnold, jeune texan aux dreadlocks, empêché de recevoir son diplôme. Elle souligne le nombre croissant d’enfants américains qui partagent la même amère expérience. En 2019, la Californie a été le premier État à interdire la discrimination des cheveux naturels avec la loi CROWN.

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