Concrètement un salarié pourra recevoir jusqu’à 400 euros par an de son entreprise pour la prise en charge de ses frais de carburant… sans que cela ne soit imposé ni pour ce dernier, ni pour l’entreprise. Mais, rappelons-le, ce coup de pouce aux salariés reste au bon vouloir des employeurs.
Autre point intéressant pour les salariés, ils pourront exceptionnellement cumuler pendant deux ans, la prise en charge obligatoire de la moitié de leur titre de transport en commun par leur entreprise avec la prime transport versée pour leurs déplacements véhiculés. En clair, un salarié utilisant sa voiture pour se rendre à la gare pourra bénéficier de la prime transport d’une part et du remboursement de 50% de son trajet en train d’autre part. Un cumul qui n’était pas autorisé jusqu’à présent.
Autre mesure qui figure au projet de loi : la hausse du plafond d’exonération du forfait mobilités durables. L’exécutif entend montrer qu’il n’oublie pas l’urgence de la question écologique. Ce dernier sera rehaussé de 500 à 700 euros par an jusqu’à la fin 2023.