Lawrence Young, professeur d’oncologie à l’université de Warwick, a expliqué au Science Media Centre (SMC) britannique que ce type de traitement vise à “réduire le risque de réapparition et de propagation du cancer” car, même en cas de succès de l’opération chirurgicale, “des cellules cancéreuses microscopiques peuvent subsister dans le corps sans être détectées”. De son côté, le chirurgien Andrew Beggs de l’université de Birmingham décrit ce traitement comme le fait de “nettoyer un sol avec de l’eau de Javel après avoir renversé quelque chose dessus”. En d’autres termes, il s’agit d’un traitement agressif, notamment parce que les chimiothérapies éliminent les cellules cancéreuses, sans faire de distinction entre les cellules malignes et les globules blancs sains et utiles. C’est pourquoi surviennent les effets secondaires tels que nausées, diarrhées, perte d’appétit et de poids, ainsi qu’une augmentation des risques d’infections et de maladies.

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