Aujourd’hui âgée de 89 ans, l’ex de Serge Gainsbourg accorde toujours des interviews à la presse, et ne déçoit pas les lecteurs. B.B n’a pas sa langue dans sa poche, et est le reflet d’une génération libérée. Comme l’indique Public, Brigitte Bardot a récemment donné son avis sur le cinéma français actuel. Et ce n’est pas beau à voir selon elle ! En effet, l’actrice est triste de ne plus voir « les grands films d’autrefois. » Elle confie à Valeurs Actuelles : « Le cinéma actuel est très social, misérabiliste, médiocre, il ne fait plus rêver. » Brigitte Bardot regrette son époque : « Je garde un souvenir formidable de ces années de folie, des Trente Glorieuses, il y avait évidemment le cinéma mais aussi une façon de vivre tellement éloignée de celle de maintenant, plus libre et plus insouciante. »

L’icône française n’hésite pas à dézinguer la profession, mais toujours avec détachement : « Rien ne me manque. J’ai appris à me passer de tout. J’aimerais pouvoir revoir mes bons films, mais la télé ne passe que des m*****, faites par des gens sans talent, qui ne savent ni monter, ni diriger, avec des acteurs comme les gens du café d’à côté. » Cette interview de Brigitte Bardot pour Valeurs Actuelles a été beaucoup évoquée sur les plateaux de télévision.


BRIGITTE BARDOT, « LA FRANCE EST FOUTUE »
Suite à son interview haut en couleurs et sans tabou pour Valeurs Actuelles, Brigitte Bardot fait la une des journaux télévisés. BFMTV a repris ses propos par rapport à la situation politique actuelle : « La France est foutue, mais elle peut renaître. Nous sommes en pleine décadence, tous nos acquis sont perdus au profit d’un quotidien minable, médiocre et dangereux. » Les personnalités présentes sur le plateau ont taclé l’ancienne actrice française, jugée défaitiste et trop en retard sur notre époque.

Brigitte Bardot a également donné son avis sur le féminisme : « J’ai vécu comme j’avais envie de vivre, comme je le ressentais, en me foutant pas mal de la libération de la femme. Les bonnes femmes, maintenant, sont très malheureuses parce qu’elles sont trop libérées. » Pourtant considérée comme un symbole sexuel, et, par extension, un symbole de la libération féminine, B.B a déclaré : « Avant, quand les femmes étaient coincées, j’étais décoincée. À présent qu’elles sont décoincées, c’est moi qui suis coincée. » Des propos qui n’ont pas fini de faire jaser, en bien ou en mal.

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