Elles ont été lancée par la justice française en 2021, à la demande de Christine et Jean-Marie Villemin, les parents du petit Grégory. Cette méthode, inédite dans cette enquête, consiste à analyser une empreinte génétique en la comparant à celles présentes dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Mais le but n’est pas de trouver une empreinte similaire, mais une empreinte issue de la même lignée génétique. Autrement dit, de la même famille.
Au total, ce sont neuf ADN différents, ainsi que des mélanges d’ADN non identifiés, qui ont été relevés par les enquêteurs dans le cadre de l’affaire du meurtre du petit Grégory Villemin. Ils ont été prélevés sur les vêtements du petit garçon, l’emballage de la seringue d’insuline trouvée près de la scène de crime, et, bien sûr, les courriers anonymes. La justice n’avait jusque-là jamais identifié aucun des auteurs de ces lettres. Personne n’a été condamné pour le meurtre du petit Grégory Villemin.